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Saturday, 4 September 2010

Abrindo a caixa de Pandora (VI)






'Confissao a Sant'Ana da Muxima'

[*]



Muxima[Ngola Ritmos]






*[Autocensurado]

Le Premier Homme, trata-se da obra inacabada em que Albert Camus (cuja mae nao sabia ler e era um "pied-noir", ou "branco de segunda" - o que, em certo sentido, pode ser entendido como "pe' descalco", pelo menos relativamente aos "de primeira" -, mas que soube ser um Homem em cima de quaisquer sapatos, tanto na Vida como na Literatura!) trabalhava por altura da sua morte, aos 46 anos de idade, a 4 de Janeiro de 1960. O manuscrito, encontrado no local do acidente de carro, nos arredores de Paris, em que perdeu a vida, foi apenas recuperado e publicado postumamente em 1994. Da sua primeira edicao, que comprei alguns dias depois do seu lancamento, em Janeiro daquele mesmo ano, em Bruxelas, retiro as seguintes notas:


Da nota dos editores, Gallimard (sobre o seu caracter autobiografico):


"(...) Mais c’est justement ce cote autobiographique qui est precieux aujourd’hui. Camus y rapport, avec mille details inconnus, la naissance dans l’Est sauvage de l’Algerie. L’absence du pere, tue’ des le debut de la Premiere Guerre, de sorte que le fils sera “le premier homme”. (...) Apres avoir lu ces pages, on voit apparaitre les racines de ce qui fera la personalite’ de Camus, sa sensibilite’, la genese de sa pensee, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux a qui la parole est refuse.”


Das suas proprias ‘Notas e Planos’ para esta obra:


"Affrontes 'a... dans l'histoire la plus vieille du monde nous sommes les premiers hommes - non pas ceux du declin comme on le crie dans [....] journaux mais ceux d'une aurore indecise et differente."

"Enfants sans Dieu ni pere, les maitres qu'on nous proposait nous faisaient horreur. Nous vivions sans legitimite' - Orgueil."

"Tels que nous sommes braves et fiers et forts... si nous avions une foi, un Dieu, rien ne pourrait nous entamer. Mais nous n'avions rien, il a fallu tout apprendre, et vivre seulement pour l'honneur qui a ses defaillances..."

"Ce qu'on appelle le scepticisme des nouvelles generations - mensonge.
Depuis quand l'honnete homme qui refuse de croire le menteur est-il le sceptique?"

“Apprendre la justice et la morale, c’est juger du bien et du mal d’une passion d’apres ses effets.”

“L’amour veritable n’est pas un choix ni une liberte’. Le coeur, le coeur surtout n’est pas libre. Il est l’inevitable et la reconnaissance de l’inevitable. Et lui, vraiment, n’avais jamais aime de tout son coeur que l’inevitable.”

“Amours: il aurait voulu qu’elles fussent toutes vierges de passe’ et d’hommes. Et le seul etre qu’il ait recontre’ et qui le fut en effet, il lui avait voue’ sa vie mais n’avait jamais pu etre lui-meme fidele. Il voulait donc que les femmes fussent ce qu’il n’etait pas lui-meme. Et ce qu-il etait le renvoyait aux femmes qui lui ressemblaient et qu’il aimait et prenait alors avec rage et fureur.”

“J’en ai assez de vivre, d’agir, de sentir pour donner tort a celui-ci et raison a celui-la. J’en ai assez de vivre selon l’image que d’autres me donnent de moi. Je decide l’autonomie, je reclame l’independence dans l’interdependance.”


"Et encore:

On ne peut vivre avec la verite' - "en sachant" -, celui qui le fait se separe des autres hommes, il ne peut plus rien partager de leur illusion. Il est un monstre - et c'est ce que je suis."

"La noblesse du metier d'ecrivain est dans la resistance a l'oppression, donc au consentement a la solitude."

"L'angoisse en Afrique quand le soir rapide descend sur la mer ou sur les hauts plateaux ou sur les montagnes tourmentees. C'est l'angoisse du sacre', l'effroi devant l'eternite'. La meme qui, a Delphes, ou le soir, produisant le meme effect, a fait surgir des temples. Mais sur la terre d'Afrique les temples sont detruits, et il ne reste que ce poids immense sur le coeur. Comme ils meurent alors! Silencieux, detournes de tout."

“Confession a la mere pour finir.

Tu ne me comprends pas, et pourtant tu es la seule qui puisse me pardoner. Bien des gens s’offrent a le faire. Beaucoup aussi crient sur tous les tons que je suis coupable, et je ne le suis pas quand ils me le disent. D’autres ont le droit de me le dire et je sais qu’ils ont raison, et que je devrais obtenir leur pardon. Mais on demande pardon a ceux don’t on sait qu’ils peuvent vous pardoner. Simplement cela, pardoner, et non pas vous demander de meriter le pardon, d’attendre. [Mais] simplement leur parler, leur dire tout et recevoir leur pardon. Ceux et celles a qui je pourrais le demander, je sais que quelque part dans leurs coeurs, malgre leur bonne volonte’, ils ne peuvent ni ne savent pardoner. Un seul etre pouvait me pardoner, mais je n’ai jamais ete coupable envers lui et je lui ai donne’ l’entier de mon coeur, et cependant j’aurais pu aller vers lui, je l’ai souvent fait en silence, mais il est mort et je suis seul. Toi seule peux le faire, mais tu ne me comprends pas et ne peux me lire. Aussi je te parle, je t’ecris, a toi, a toi seule, et, quand ce sera fini, je demanderai pardon sans autre explication et tu me souriras...”


[Assim espero que decorra a minha “confissao” a Nossa Senhora de Sant’Ana da Muxima]


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Sant'Ana da Muxima Com Amor






'Confissao a Sant'Ana da Muxima'

[*]



Muxima[Ngola Ritmos]






*[Autocensurado]

Le Premier Homme, trata-se da obra inacabada em que Albert Camus (cuja mae nao sabia ler e era um "pied-noir", ou "branco de segunda" - o que, em certo sentido, pode ser entendido como "pe' descalco", pelo menos relativamente aos "de primeira" -, mas que soube ser um Homem em cima de quaisquer sapatos, tanto na Vida como na Literatura!) trabalhava por altura da sua morte, aos 46 anos de idade, a 4 de Janeiro de 1960. O manuscrito, encontrado no local do acidente de carro, nos arredores de Paris, em que perdeu a vida, foi apenas recuperado e publicado postumamente em 1994. Da sua primeira edicao, que comprei alguns dias depois do seu lancamento, em Janeiro daquele mesmo ano, em Bruxelas, retiro as seguintes notas:


Da nota dos editores, Gallimard (sobre o seu caracter autobiografico):


"(...) Mais c’est justement ce cote autobiographique qui est precieux aujourd’hui. Camus y rapport, avec mille details inconnus, la naissance dans l’Est sauvage de l’Algerie. L’absence du pere, tue’ des le debut de la Premiere Guerre, de sorte que le fils sera “le premier homme”. (...) Apres avoir lu ces pages, on voit apparaitre les racines de ce qui fera la personalite’ de Camus, sa sensibilite’, la genese de sa pensee, les raisons de son engagement. Pourquoi, toute sa vie, il aura voulu parler au nom de ceux a qui la parole est refuse.”


Das suas proprias ‘Notas e Planos’ para esta obra:


"Affrontes 'a... dans l'histoire la plus vieille du monde nous sommes les premiers hommes - non pas ceux du declin comme on le crie dans [....] journaux mais ceux d'une aurore indecise et differente."

"Enfants sans Dieu ni pere, les maitres qu'on nous proposait nous faisaient horreur. Nous vivions sans legitimite' - Orgueil."

"Tels que nous sommes braves et fiers et forts... si nous avions une foi, un Dieu, rien ne pourrait nous entamer. Mais nous n'avions rien, il a fallu tout apprendre, et vivre seulement pour l'honneur qui a ses defaillances..."

"Ce qu'on appelle le scepticisme des nouvelles generations - mensonge.
Depuis quand l'honnete homme qui refuse de croire le menteur est-il le sceptique?"

“Apprendre la justice et la morale, c’est juger du bien et du mal d’une passion d’apres ses effets.”

“L’amour veritable n’est pas un choix ni une liberte’. Le coeur, le coeur surtout n’est pas libre. Il est l’inevitable et la reconnaissance de l’inevitable. Et lui, vraiment, n’avais jamais aime de tout son coeur que l’inevitable.”

“Amours: il aurait voulu qu’elles fussent toutes vierges de passe’ et d’hommes. Et le seul etre qu’il ait recontre’ et qui le fut en effet, il lui avait voue’ sa vie mais n’avait jamais pu etre lui-meme fidele. Il voulait donc que les femmes fussent ce qu’il n’etait pas lui-meme. Et ce qu-il etait le renvoyait aux femmes qui lui ressemblaient et qu’il aimait et prenait alors avec rage et fureur.”

“J’en ai assez de vivre, d’agir, de sentir pour donner tort a celui-ci et raison a celui-la. J’en ai assez de vivre selon l’image que d’autres me donnent de moi. Je decide l’autonomie, je reclame l’independence dans l’interdependance.”


"Et encore:

On ne peut vivre avec la verite' - "en sachant" -, celui qui le fait se separe des autres hommes, il ne peut plus rien partager de leur illusion. Il est un monstre - et c'est ce que je suis."

"La noblesse du metier d'ecrivain est dans la resistance a l'oppression, donc au consentement a la solitude."

"L'angoisse en Afrique quand le soir rapide descend sur la mer ou sur les hauts plateaux ou sur les montagnes tourmentees. C'est l'angoisse du sacre', l'effroi devant l'eternite'. La meme qui, a Delphes, ou le soir, produisant le meme effect, a fait surgir des temples. Mais sur la terre d'Afrique les temples sont detruits, et il ne reste que ce poids immense sur le coeur. Comme ils meurent alors! Silencieux, detournes de tout."

“Confession a la mere pour finir.

Tu ne me comprends pas, et pourtant tu es la seule qui puisse me pardoner. Bien des gens s’offrent a le faire. Beaucoup aussi crient sur tous les tons que je suis coupable, et je ne le suis pas quand ils me le disent. D’autres ont le droit de me le dire et je sais qu’ils ont raison, et que je devrais obtenir leur pardon. Mais on demande pardon a ceux don’t on sait qu’ils peuvent vous pardoner. Simplement cela, pardoner, et non pas vous demander de meriter le pardon, d’attendre. [Mais] simplement leur parler, leur dire tout et recevoir leur pardon. Ceux et celles a qui je pourrais le demander, je sais que quelque part dans leurs coeurs, malgre leur bonne volonte’, ils ne peuvent ni ne savent pardoner. Un seul etre pouvait me pardoner, mais je n’ai jamais ete coupable envers lui et je lui ai donne’ l’entier de mon coeur, et cependant j’aurais pu aller vers lui, je l’ai souvent fait en silence, mais il est mort et je suis seul. Toi seule peux le faire, mais tu ne me comprends pas et ne peux me lire. Aussi je te parle, je t’ecris, a toi, a toi seule, et, quand ce sera fini, je demanderai pardon sans autre explication et tu me souriras...”


[Assim espero que decorra a minha “confissao” a Nossa Senhora de Sant’Ana da Muxima]


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Sant'Ana da Muxima Com Amor

Tuesday, 2 September 2008

MUXIMA

As velas mexem-se freneticamente e traçam rabiscos breves de luz na noite escura. As vozes modulam-se em êxtase. De repente, enquanto escrevem a minha morada numa folha encardida, ela chega. Sem aviso prévio, e elevada sobre a multidão, a Mamã Muxima surge a contraluz no lado esquerdo da porta. Em segundos, percorre todo o meu ecrã imaginário e desaparece pelo canto direito. Sem tempo de pedir um desejo, ela continua o seu percurso fora do meu ângulo de visão, do lado de lá da fronteira que divide a prisão da liberdade.

Ao lado, no “banco dos suspeitos”, a polícia passa a pente fino tudo o que o gravador e a máquina fotográfica registaram ao longo do dia. Os “flashes” passam ao lado do agente, que nem repara naquela mais-velha da fotografia. As lágrimas correm-lhe pela cara, seguindo os sulcos das rugas vincadas na pele negra. Chora em silêncio, braços ao alto, joelhos empoeirados pregados no chão. Esgar de prece e de dor, olhos fechados que apontam o altar de onde a Mamã Muxima tudo contempla, tudo acolhe. E as imagens sucedem-se, inocentes: O fumo dos fogareiros e das pequenas fogueiras mistura-se com a névoa de poeira fina. A maior parte dos peregrinos traz os alimentos, prontos a cozinhar. Outros não. Para estes, uma série de barracas pontilha a Muxima com o aval das autoridades terrenas da vila-santuário. Vêm de Luanda à procura de lucro e da bênção. Para que o negócio corra bem, para que os investimentos sejam superados, para que, no regresso a casa, os Hiaces que pagaram a peso de ouro não se despistem. Alguns não têm sorte. As carcaças ao longo da estrada entre Sangano e a Muxima deixam adivinhar finais infelizes. Avança a busca na máquina fotográfica e surge a multidão entre as barracas improvisadas e os panos que cobrem o chão, que servirão de cama quando a noite fresca do fim do cacimbo à beira Kwanza chegar.
Jovens, velhos, menos jovens, homens, mulheres, muitas mulheres caminham, tropeçam, cruzam-se, dançam, vão, regressam, sentamse, deitam-se, levantam-se, curvam-se, ajoelham-se, rezam, existem. “Mamã Muxima Rogai por Nós” estampado nas t-shirts brancas da maior parte dos peregrinos. A rodear a cintura e a cobrir a cabeça, panos tradicionais com a santa estampada de todas as formas e feitios. A massa humana é um caleidoscópio de cores.

Com o gravador encostado ao ouvido, para abafar o som que vem lá de fora, a polícia ouve o apelo do Frei Lukonda, na celebração penitencial: “A Paz foi um grande sacrifício. Paz não é só o calar das armas, é preciso desarmar as mentes”. A gravação digital avança e dá voz aos anseios do povo: “Peço para que a Mamã Muxima me arranje noivo”; “Quero que a Mamã tire o meu irmão e o meu noivo da droga”; “Só peço à Mamã Muxima que traga paz a Angola”. Por fim, a fé dos peregrinos: “A Mamã Muxima para mim é tudo, é uma irmã, uma amiga, uma companheira”; “A Mamã Muxima é a minha luz, é o meu Deus”; “A Mamã Muxima nunca me abandonou, sempre esteve comigo durante a vida”. “Irmão” e “Irmã” são palavras-refrão, no meu gravador. Os sorrisos são constantes, os abraços multiplicam-se, mesmo entre desconhecidos.
Vive-se uma espécie de estado de graça na Muxima que envolve os peregrinos, o casario velho da vila, a igreja, a capela lá no alto do morro e o Kwanza que, por aqueles lados, corre por entre uma vegetação verde-luxuriante, num cenário idílico. Por entre a azáfama, uma voz quase imperceptível improvisa um cântico religioso. Tudo à volta pára. Uma, duas, dez, vinte vozes num kimbundu compassado e harmonioso tornam-se onda de choque sonora. O compasso é marcado por palmas. Tac, tac, tac em ampliação desmesurada, fé em estado efervescente. O gravador faz stop, acabou a gravação.


Foto daqui

“A primeira grande peregrinação à Muxima de que há registos aconteceu em 1650, quando se repôs a imagem da santa no altar-mor da igreja, vencida a invasão holandesa”, conta Mário Torres, reitor do santuário. No entanto, já antes o culto se fazia sentir naquela área, em torno de “uma antiga capela de pau-a-pique que havia numa zona que o rio entretanto tomou”. As lendas em torno do culto “são muitas”, conta o sacerdote, mas há uma que chama especial atenção: “o povo conta que esta igreja da Muxima apareceu de um dia para o outro, como por milagre.
No meu entender isso é uma forma das pessoas explicarem a forma como o culto se impôs na região que, de facto, aconteceu num espaço de 15 anos”. Mário Torres rejeita também a versão popular de a Mamã Muxima ter aparecido no local onde se ergue a capela, no alto do morro. O sacerdote assume ainda o sincretismo do culto à imagem. “A devoção à Mamã Muxima não é puramente cristã, envolve muita magia e feitiçaria. As pessoas vêem a santa como uma pessoa com muito poder, suficientemente forte para fazer o bem e mesmo o mal”, diz, explicando que o desafio passa por “atribuir um verdadeiro significado cristão ao culto, incorporando o que a tradição tem de bom”.
Este ano a romaria aconteceu mais cedo. “A acontecer no primeiro domingo de Setembro, como é normal, a peregrinação calharia dois dias depois das eleições, o que poderia colocar as pessoas entre duas opções: ou votar ou vir à Muxima. Como temos que assumir a nossa responsabilidade, resolvemos alterar a data”, explica o reitor.

[Aqui]

duo ouro negro - muxima
As velas mexem-se freneticamente e traçam rabiscos breves de luz na noite escura. As vozes modulam-se em êxtase. De repente, enquanto escrevem a minha morada numa folha encardida, ela chega. Sem aviso prévio, e elevada sobre a multidão, a Mamã Muxima surge a contraluz no lado esquerdo da porta. Em segundos, percorre todo o meu ecrã imaginário e desaparece pelo canto direito. Sem tempo de pedir um desejo, ela continua o seu percurso fora do meu ângulo de visão, do lado de lá da fronteira que divide a prisão da liberdade.

Ao lado, no “banco dos suspeitos”, a polícia passa a pente fino tudo o que o gravador e a máquina fotográfica registaram ao longo do dia. Os “flashes” passam ao lado do agente, que nem repara naquela mais-velha da fotografia. As lágrimas correm-lhe pela cara, seguindo os sulcos das rugas vincadas na pele negra. Chora em silêncio, braços ao alto, joelhos empoeirados pregados no chão. Esgar de prece e de dor, olhos fechados que apontam o altar de onde a Mamã Muxima tudo contempla, tudo acolhe. E as imagens sucedem-se, inocentes: O fumo dos fogareiros e das pequenas fogueiras mistura-se com a névoa de poeira fina. A maior parte dos peregrinos traz os alimentos, prontos a cozinhar. Outros não. Para estes, uma série de barracas pontilha a Muxima com o aval das autoridades terrenas da vila-santuário. Vêm de Luanda à procura de lucro e da bênção. Para que o negócio corra bem, para que os investimentos sejam superados, para que, no regresso a casa, os Hiaces que pagaram a peso de ouro não se despistem. Alguns não têm sorte. As carcaças ao longo da estrada entre Sangano e a Muxima deixam adivinhar finais infelizes. Avança a busca na máquina fotográfica e surge a multidão entre as barracas improvisadas e os panos que cobrem o chão, que servirão de cama quando a noite fresca do fim do cacimbo à beira Kwanza chegar.
Jovens, velhos, menos jovens, homens, mulheres, muitas mulheres caminham, tropeçam, cruzam-se, dançam, vão, regressam, sentamse, deitam-se, levantam-se, curvam-se, ajoelham-se, rezam, existem. “Mamã Muxima Rogai por Nós” estampado nas t-shirts brancas da maior parte dos peregrinos. A rodear a cintura e a cobrir a cabeça, panos tradicionais com a santa estampada de todas as formas e feitios. A massa humana é um caleidoscópio de cores.

Com o gravador encostado ao ouvido, para abafar o som que vem lá de fora, a polícia ouve o apelo do Frei Lukonda, na celebração penitencial: “A Paz foi um grande sacrifício. Paz não é só o calar das armas, é preciso desarmar as mentes”. A gravação digital avança e dá voz aos anseios do povo: “Peço para que a Mamã Muxima me arranje noivo”; “Quero que a Mamã tire o meu irmão e o meu noivo da droga”; “Só peço à Mamã Muxima que traga paz a Angola”. Por fim, a fé dos peregrinos: “A Mamã Muxima para mim é tudo, é uma irmã, uma amiga, uma companheira”; “A Mamã Muxima é a minha luz, é o meu Deus”; “A Mamã Muxima nunca me abandonou, sempre esteve comigo durante a vida”. “Irmão” e “Irmã” são palavras-refrão, no meu gravador. Os sorrisos são constantes, os abraços multiplicam-se, mesmo entre desconhecidos.
Vive-se uma espécie de estado de graça na Muxima que envolve os peregrinos, o casario velho da vila, a igreja, a capela lá no alto do morro e o Kwanza que, por aqueles lados, corre por entre uma vegetação verde-luxuriante, num cenário idílico. Por entre a azáfama, uma voz quase imperceptível improvisa um cântico religioso. Tudo à volta pára. Uma, duas, dez, vinte vozes num kimbundu compassado e harmonioso tornam-se onda de choque sonora. O compasso é marcado por palmas. Tac, tac, tac em ampliação desmesurada, fé em estado efervescente. O gravador faz stop, acabou a gravação.


Foto daqui

“A primeira grande peregrinação à Muxima de que há registos aconteceu em 1650, quando se repôs a imagem da santa no altar-mor da igreja, vencida a invasão holandesa”, conta Mário Torres, reitor do santuário. No entanto, já antes o culto se fazia sentir naquela área, em torno de “uma antiga capela de pau-a-pique que havia numa zona que o rio entretanto tomou”. As lendas em torno do culto “são muitas”, conta o sacerdote, mas há uma que chama especial atenção: “o povo conta que esta igreja da Muxima apareceu de um dia para o outro, como por milagre.
No meu entender isso é uma forma das pessoas explicarem a forma como o culto se impôs na região que, de facto, aconteceu num espaço de 15 anos”. Mário Torres rejeita também a versão popular de a Mamã Muxima ter aparecido no local onde se ergue a capela, no alto do morro. O sacerdote assume ainda o sincretismo do culto à imagem. “A devoção à Mamã Muxima não é puramente cristã, envolve muita magia e feitiçaria. As pessoas vêem a santa como uma pessoa com muito poder, suficientemente forte para fazer o bem e mesmo o mal”, diz, explicando que o desafio passa por “atribuir um verdadeiro significado cristão ao culto, incorporando o que a tradição tem de bom”.
Este ano a romaria aconteceu mais cedo. “A acontecer no primeiro domingo de Setembro, como é normal, a peregrinação calharia dois dias depois das eleições, o que poderia colocar as pessoas entre duas opções: ou votar ou vir à Muxima. Como temos que assumir a nossa responsabilidade, resolvemos alterar a data”, explica o reitor.

[Aqui]

duo ouro negro - muxima