Monday 21 June 2010

MARCELO CAETANO REBELO DE SOUSA FERREIRA E SARKOZY… (RECIDIVUS)*

…OU OS 4 MOMENTOS DE UM BELO DISCURSO… OU DE COMO «ISTO ANDA TUDO LIGADO»

1. Antonio de Oliveira Salazar tera’ sido recentemente eleito «O Maior Portugues de Sempre». Supostamente Marcelo Caetano nao lhe teria ficado muito longe na votacao...

2. Lourenco do Rosario afirmou aqui que «Marcelo Rebelo de Sousa, esteve recentemente em Moçambique, no âmbito de cooperação académica entre as universidades portuguesas e moçambicanas. Ele escandalizou meio mundo ao, pela primeira vez, assumir a postura muitas vezes pronunciada em surdina de que havia que resgatar o lado bom do colonialismo, fazendo justiça àqueles que, embora servidores do sistema, conseguiram dar-lhe um rosto humano. E chocou, porquê? Na justa medida de que para nós, é um dado adquirido de que o colonialismo é sempre mau para quem o sofreu e é sempre bom para quem dele beneficiou»;

3. Eugenio Ferreira afirmou aqui, parafraseando acidentalmente(?) Salazar, «rapidamente e em forca», que «(…) a escravatura nao foi mais do que um processo geral da humanidade na sua transicao para o capitalismo»...

4. O Presidente Frances, Nicolas Sarkozy, esteve ha’ cerca de 2 meses no Senegal, onde proferiu na Universidade de Dakar este belissimo discurso (que continua ate’ hoje a fazer correr muita tinta), do qual extrai as seguintes perolas:

Il y a eu la traite négrière, il y a eu l'esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l'homme, ce fut un crime contre l'humanité toute entière. Et l'homme noir qui éternellement «entend de la cale monter les malédictions enchaînées, les hoquettements des mourants, le bruit de l'un d'entre eux qu'on jette à la mer». Cet homme noir qui ne peut s'empêcher de se répéter sans fin «Et ce pays cria pendant des siècles que nous sommes des bêtes brutes». Cet homme noir, je veux le dire ici à Dakar, a le visage de tous les hommes du monde.
Cette souffrance de l'homme noir, je ne parle pas de l'homme au sens du sexe, je parle de l'homme au sens de l'être humain et bien sûr de la femme et de l'homme dans son acceptation générale. Cette souffrance de l'homme noir, c'est la souffrance de tous les hommes. Cette blessure ouverte dans l'âme de l'homme noir est une blessure ouverte dans l'âme de tous les hommes. Jeunes d'Afrique, je ne suis pas venu vous parler de repentance. Je suis venu vous dire que je ressens la traite et l'esclavage comme des crimes envers l'humanité. Je suis venu vous dire que votre déchirure et votre souffrance sont les nôtres et sont donc les miennes.
(...)
Mais il est vrai que jadis, les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de vos ancêtres. Ils ont banni les dieux, les langues, les croyances, les coutumes de vos pères. Ils ont dit à vos pères ce qu'ils devaient penser, ce qu'ils devaient croire, ce qu'ils devaient faire. Ils ont coupé vos pères de leur passé, ils leur ont arraché leur âme et leurs racines. Ils ont désenchanté l'Afrique. Ils ont eu tort. Ils n'ont pas vu la profondeur et la richesse de l'âme africaine. Ils ont cru qu'ils étaient supérieurs, qu'ils étaient plus avancés, qu'ils étaient le progrès, qu'ils étaient la civilisation. Ils ont eu tort.
Ils ont voulu convertir l'homme africain, ils ont voulu le façonner à leur image, ils ont cru qu'ils avaient tous les droits, ils ont cru qu'ils étaient tout puissants, plus puissants que les dieux de l'Afrique, plus puissants que l'âme africaine, plus puissants que les liens sacrés que les hommes avaient tissés patiemment pendant des millénaires avec le ciel et la terre d'Afrique, plus puissants que les mystères qui venaient du fond des âges. Ils ont eu tort. Ils ont abîmé un art de vivre. Ils ont abîmé un imaginaire merveilleux. Ils ont abîmé une sagesse ancestrale. Ils ont eu tort.
Ils ont créé une angoisse, un mal de vivre. Ils ont nourri la haine. Ils ont rendu plus difficile l'ouverture aux autres, l'échange, le partage parce que pour s'ouvrir, pour échanger, pour partager, il faut être assuré de son identité, de ses valeurs, de ses convictions. Face au colonisateur, le colonisé avait fini par ne plus avoir confiance en lui, par ne plus savoir qui il était, par se laisser gagner par la peur de l'autre, par la crainte de l'avenir. Le colonisateur est venu, il a pris, il s'est servi, il a exploité, il a pillé des ressources, des richesses qui ne lui appartenaient pas. Il a dépouillé le colonisé de sa personnalité, de sa liberté, de sa terre, du fruit de son travail.
(...)
Je veux vous dire, jeunes d'Afrique, que le drame de l'Afrique n'est pas dans une prétendue infériorité de son art, sa pensée, de sa culture. Car, pour ce qui est de l'art, de la pensée et de la culture, c'est l'Occident qui s'est mis à l'école de l'Afrique. L'art moderne doit presque tout à l'Afrique. L'influence de l'Afrique a contribué à changer non seulement l'idée de la beauté, non seulement le sens du rythme, de la musique, de la danse, mais même dit Senghor, la manière de marcher ou de rire du monde du XXème siècle. Je veux donc dire, à la jeunesse d'Afrique, que le drame de l'Afrique ne vient pas de ce que l'âme africaine serait imperméable à la logique et à la raison. Car l'homme africain est aussi logique et raisonnable que l'homme européen.
C'est en puisant dans l'imaginaire africain que vous ont légué vos ancêtres, c'est en puisant dans les contes, dans les proverbes, dans les mythologies, dans les rites, dans ces formes qui, depuis l'aube des temps, se transmettent et s'enrichissent de génération en génération que vous trouverez l'imagination et la force de vous inventer un avenir qui vous soit propre, un avenir singulier qui ne ressemblera à aucun autre, où vous vous sentirez enfin libres, libres, jeunes d'Afrique d'être vous-mêmes, libres de décider par vous-mêmes.
(...)
Je suis venu vous dire que vous n'avez pas à avoir honte des valeurs de la civilisation africaine, qu'elles ne vous tirent pas vers le bas mais vers le haut, qu'elles sont un antidote au matérialisme et à l'individualisme qui asservissent l'homme moderne, qu'elles sont le plus précieux des héritages face à la déshumanisation et à l'aplatissement du monde. Je suis venu vous dire que l'homme moderne qui éprouve le besoin de se réconcilier avec la nature a beaucoup à apprendre de l'homme africain qui vit en symbiose avec la nature depuis des millénaires. Je suis venu vous dire que cette déchirure entre ces deux parts de vous-mêmes est votre plus grande force, et votre plus grande faiblesse selon que vous vous efforcerez ou non d'en faire la synthèse.
N'écoutez pas jeunes d'Afrique, ceux qui veulent vous déraciner, vous priver de votre identité, faire table rase de tout ce qui est africain, de toute la mystique, la religiosité, la sensibilité, la mentalité africaine, parce que pour échanger il faut avoir quelque chose à donner, parce que pour parler aux autres, il faut avoir quelque chose à leur dire.

(...)

Pergunta: perante tao belo discurso (e digo-o sem qualquer ponta de 'sarkasmo', em face de artigos e pronunciamentos como o de Eugenio Ferreira e outros similares) porque sera’ que varios escritores Africanos, liderados pelo proeminente Historiador do colonialismo Jean-Luc Raharimanana, enderecaram a Sarkozy esta carta aberta (onde se pode ler esta passagem: «Vous avez tort de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité des Africains et les crimes de l’esclavage et de la colonisation, car s’il y avait des complices de notre côté, ils ne sont que les émanations de ces entreprises totalitaires initiées par l’Europe, depuis quand les systèmes totalitaires n’ont-ils pas leurs collaborateurs locaux ? Car oui, l’esclavage et la colonisation sont des systèmes totalitaires, et vous avez tort de tenter de les justifier en évoquant nos responsabilités et ce bon côté de la colonisation.») em tons pouco simpaticos, para dizer o minimo?

Desafio: descubra as 4 semelhancas.


*[First posted 26/09/07]
…OU OS 4 MOMENTOS DE UM BELO DISCURSO… OU DE COMO «ISTO ANDA TUDO LIGADO»

1. Antonio de Oliveira Salazar tera’ sido recentemente eleito «O Maior Portugues de Sempre». Supostamente Marcelo Caetano nao lhe teria ficado muito longe na votacao...

2. Lourenco do Rosario afirmou
aqui que «Marcelo Rebelo de Sousa, esteve recentemente em Moçambique, no âmbito de cooperação académica entre as universidades portuguesas e moçambicanas. Ele escandalizou meio mundo ao, pela primeira vez, assumir a postura muitas vezes pronunciada em surdina de que havia que resgatar o lado bom do colonialismo, fazendo justiça àqueles que, embora servidores do sistema, conseguiram dar-lhe um rosto humano. E chocou, porquê? Na justa medida de que para nós, é um dado adquirido de que o colonialismo é sempre mau para quem o sofreu e é sempre bom para quem dele beneficiou»;

3. Eugenio Ferreira afirmou aqui, parafraseando acidentalmente(?) Salazar, «rapidamente e em forca», que «(…) a escravatura nao foi mais do que um processo geral da humanidade na sua transicao para o capitalismo»...

4. O Presidente Frances, Nicolas Sarkozy, esteve ha’ cerca de 2 meses no Senegal, onde proferiu na Universidade de Dakar este belissimo discurso (que continua ate’ hoje a fazer correr muita tinta), do qual extrai as seguintes perolas:

Il y a eu la traite négrière, il y a eu l'esclavage, les hommes, les femmes, les enfants achetés et vendus comme des marchandises. Et ce crime ne fut pas seulement un crime contre les Africains, ce fut un crime contre l'homme, ce fut un crime contre l'humanité toute entière. Et l'homme noir qui éternellement «entend de la cale monter les malédictions enchaînées, les hoquettements des mourants, le bruit de l'un d'entre eux qu'on jette à la mer». Cet homme noir qui ne peut s'empêcher de se répéter sans fin «Et ce pays cria pendant des siècles que nous sommes des bêtes brutes». Cet homme noir, je veux le dire ici à Dakar, a le visage de tous les hommes du monde.
Cette souffrance de l'homme noir, je ne parle pas de l'homme au sens du sexe, je parle de l'homme au sens de l'être humain et bien sûr de la femme et de l'homme dans son acceptation générale. Cette souffrance de l'homme noir, c'est la souffrance de tous les hommes. Cette blessure ouverte dans l'âme de l'homme noir est une blessure ouverte dans l'âme de tous les hommes. Jeunes d'Afrique, je ne suis pas venu vous parler de repentance. Je suis venu vous dire que je ressens la traite et l'esclavage comme des crimes envers l'humanité. Je suis venu vous dire que votre déchirure et votre souffrance sont les nôtres et sont donc les miennes.
(...)
Mais il est vrai que jadis, les Européens sont venus en Afrique en conquérants. Ils ont pris la terre de vos ancêtres. Ils ont banni les dieux, les langues, les croyances, les coutumes de vos pères. Ils ont dit à vos pères ce qu'ils devaient penser, ce qu'ils devaient croire, ce qu'ils devaient faire. Ils ont coupé vos pères de leur passé, ils leur ont arraché leur âme et leurs racines. Ils ont désenchanté l'Afrique. Ils ont eu tort. Ils n'ont pas vu la profondeur et la richesse de l'âme africaine. Ils ont cru qu'ils étaient supérieurs, qu'ils étaient plus avancés, qu'ils étaient le progrès, qu'ils étaient la civilisation. Ils ont eu tort.
Ils ont voulu convertir l'homme africain, ils ont voulu le façonner à leur image, ils ont cru qu'ils avaient tous les droits, ils ont cru qu'ils étaient tout puissants, plus puissants que les dieux de l'Afrique, plus puissants que l'âme africaine, plus puissants que les liens sacrés que les hommes avaient tissés patiemment pendant des millénaires avec le ciel et la terre d'Afrique, plus puissants que les mystères qui venaient du fond des âges. Ils ont eu tort. Ils ont abîmé un art de vivre. Ils ont abîmé un imaginaire merveilleux. Ils ont abîmé une sagesse ancestrale. Ils ont eu tort.
Ils ont créé une angoisse, un mal de vivre. Ils ont nourri la haine. Ils ont rendu plus difficile l'ouverture aux autres, l'échange, le partage parce que pour s'ouvrir, pour échanger, pour partager, il faut être assuré de son identité, de ses valeurs, de ses convictions. Face au colonisateur, le colonisé avait fini par ne plus avoir confiance en lui, par ne plus savoir qui il était, par se laisser gagner par la peur de l'autre, par la crainte de l'avenir. Le colonisateur est venu, il a pris, il s'est servi, il a exploité, il a pillé des ressources, des richesses qui ne lui appartenaient pas. Il a dépouillé le colonisé de sa personnalité, de sa liberté, de sa terre, du fruit de son travail.
(...)
Je veux vous dire, jeunes d'Afrique, que le drame de l'Afrique n'est pas dans une prétendue infériorité de son art, sa pensée, de sa culture. Car, pour ce qui est de l'art, de la pensée et de la culture, c'est l'Occident qui s'est mis à l'école de l'Afrique. L'art moderne doit presque tout à l'Afrique. L'influence de l'Afrique a contribué à changer non seulement l'idée de la beauté, non seulement le sens du rythme, de la musique, de la danse, mais même dit Senghor, la manière de marcher ou de rire du monde du XXème siècle. Je veux donc dire, à la jeunesse d'Afrique, que le drame de l'Afrique ne vient pas de ce que l'âme africaine serait imperméable à la logique et à la raison. Car l'homme africain est aussi logique et raisonnable que l'homme européen.
C'est en puisant dans l'imaginaire africain que vous ont légué vos ancêtres, c'est en puisant dans les contes, dans les proverbes, dans les mythologies, dans les rites, dans ces formes qui, depuis l'aube des temps, se transmettent et s'enrichissent de génération en génération que vous trouverez l'imagination et la force de vous inventer un avenir qui vous soit propre, un avenir singulier qui ne ressemblera à aucun autre, où vous vous sentirez enfin libres, libres, jeunes d'Afrique d'être vous-mêmes, libres de décider par vous-mêmes.
(...)
Je suis venu vous dire que vous n'avez pas à avoir honte des valeurs de la civilisation africaine, qu'elles ne vous tirent pas vers le bas mais vers le haut, qu'elles sont un antidote au matérialisme et à l'individualisme qui asservissent l'homme moderne, qu'elles sont le plus précieux des héritages face à la déshumanisation et à l'aplatissement du monde. Je suis venu vous dire que l'homme moderne qui éprouve le besoin de se réconcilier avec la nature a beaucoup à apprendre de l'homme africain qui vit en symbiose avec la nature depuis des millénaires. Je suis venu vous dire que cette déchirure entre ces deux parts de vous-mêmes est votre plus grande force, et votre plus grande faiblesse selon que vous vous efforcerez ou non d'en faire la synthèse.
N'écoutez pas jeunes d'Afrique, ceux qui veulent vous déraciner, vous priver de votre identité, faire table rase de tout ce qui est africain, de toute la mystique, la religiosité, la sensibilité, la mentalité africaine, parce que pour échanger il faut avoir quelque chose à donner, parce que pour parler aux autres, il faut avoir quelque chose à leur dire.

(...)

Pergunta: perante tao belo discurso (e digo-o sem qualquer ponta de 'sarkasmo', em face de artigos e pronunciamentos como o de Eugenio Ferreira e outros similares) porque sera’ que varios escritores Africanos, liderados pelo proeminente Historiador do colonialismo Jean-Luc Raharimanana, enderecaram a Sarkozy esta carta aberta (onde se pode ler esta passagem: «Vous avez tort de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité des Africains et les crimes de l’esclavage et de la colonisation, car s’il y avait des complices de notre côté, ils ne sont que les émanations de ces entreprises totalitaires initiées par l’Europe, depuis quand les systèmes totalitaires n’ont-ils pas leurs collaborateurs locaux ? Car oui, l’esclavage et la colonisation sont des systèmes totalitaires, et vous avez tort de tenter de les justifier en évoquant nos responsabilités et ce bon côté de la colonisation.») em tons pouco simpaticos, para dizer o minimo?

Desafio: descubra as 4 semelhancas.


*[First posted 26/09/07]

8 comments:

Fernando Ribeiro said...

Amiga Koluki,

Não leve a sério a "eleição" do "Maior Português de Sempre" organizada pela RTP. Aquilo vale tanto como as outras "eleições", "inquéritos de opinião" e quejandos feitos na Internet, em que qualquer pessoa pode votar o número de vezes que quiser no candidato que quiser, sem que haja qualquer controlo por parte de qualquer entidade idónea.

A provar o que afirmo, lembro que o 2º mais votado foi Aristides de Sousa Mendes. Pergunto eu: quantos portugueses saberão realmente quem foi Aristides de Sousa Mendes? E quantos o considerarão o maior português de sempre? Só os judeus é que terão esta opinião acerca dele. Eu não ponho minimamente em causa a extraordinária coragem do antigo cônsul de Portugal em Bordéus. Tenho até imensa pena de que não tenha sido ele o vencedor da "eleição". O que quero dizer é que foi uma pequeníssima minoria -- a comunidade judaica portuguesa -- que aproveitou a "eleição" para promover o seu Herói junto dos seus compatriotas não-judeus. Com este seu empenhamento, ela conseguiu colocar Aristides de Sousa Mendes num brilhante 2º lugar. Infelizmente, a minoria colonial-fascista empenhou-se ainda mais em promover o seu "herói" e o resultado foi o que se sabe.

Infelizmente para si, a Koluki teve o azar de "tropeçar" nesta última minoria em blogues pidescos e pornográficos e, provavelmente, também a terá encontrado a fazer provocações noutros sites relacionados com África, fóruns, etc. Mas não tenha dúvidas: por muito ruidosa que essa minoria seja, ela é mesmo uma minoria.

A eleição que verdadeiramente conta para se ter uma ideia do que pensam os portugueses é a eleição para o Parlamento. E o que é que encontramos nos resultados da última eleição legislativa realizada em Portugal? Encontramos o único partido concorrente que se reclama da herança salazarista, o PNR (Partido Nacional Renovador), com uma percentagem de 0,16% dos votos! Compare este resultado com o de outros partidos congéneres em alguns outros países da Europa, sobretudo na Bélgica, Holanda, Dinamarca e, sobretudo, em França (em que o Front National governa vários municípios e departamentos e em que o seu presidente, Le Pen, disputou a 2ª volta das presidenciais com Jacques Chirac) e na Áustria (onde o FPÖ chegou a fazer parte do governo federal de Viena).

Os colonial-fascistas portugueses podem fazer muito barulho, mas são verdadeiramente muito minoritários, não tenha a mínima dúvida.

Koluki said...

Denudado,

Esteja descansado que eu nao faco "muita coisa" da "eleicao televisiva" de Salazar em Portugal. Sei bem como e' que funcionam essas coisas e como elas sao passiveis de todos os tipos de manipulacoes... se as "eleicoes de verdade" sao o que sao um pouco por todo o mundo, quanto mais este tipo de "brincadeirinhas mediaticas"!
No entanto, ha' duas coisas que, em rigor, teem que ser separadas: uma e' a politica interna Portuguesa e outra a sua politica externa, e esta particularmente no que toca a Africa e, muito especialmente, a sua "joia da coroa" Angola. E, neste particular, tenho que lhe dizer Denudado que o meu espirito, tal como dizia Lourenco do Rosario, anda cada vez mais inquieto...
O discurso de Marcelo Rebelo de Sousa e' suficientemente elucidativo a esse respeito. E se lido num contexto mais vasto, onde nao apenas o discurso politico, mas sobretudo a pratica no terreno nos diz a "verdade", entao com mais razoes para inquietacao fico...
E o que e' mais inquietante para mim e' que o mesmo discurso, talvez com palavras e em tons diferentes vem sendo repetido a saciedade de varias direccoes, incluindo sectores que se dizem "de esquerda" ("democratica" ou nao...).
Denudado, de facto, a minha experiencia na "lusosfera" esta' longe de poder ser considerada como de "felizes encontros", mas a verdade e' que os ataques racistas e ideologicamente conotados com tendencias neo-coloniais de que tenho sido vitima nao partem exclusivamente do tipo de blogs que o Denudado menciona... talvez baste dizer que nao foi neles que encontrei postado o discurso de Eugenio Ferreira... ou comentarios de bloggers, que suspeito tambem negarao qualquer associacao com os "colonial-fascistas" portugueses, que o dizem apoiar totalmente sem tirar uma virgula!
E, convenhamos, o discurso de Sarkozy ao pe' do de Eugenio Ferreira e' uma "bencao dos deuses" para os Africanos...

um abraco!

Koluki said...

P.S.: Uma coisa que TEM que ficar MUITO BEM CLARA aqui e' que eu NAO TIVE "o azar de tropecar em blogues pornograficos e pidescos". Os unicos que tive o NOJO de ter que visitar algumas vezes para efectivamente os poder fechar foram os que VIERAM TER COMIGO AO MEU BLOG!
E ja' agora, nao deixa de ser interessante notar a coincidencia de um dos co-autores de um dos blogs ("Moringue") que usou umas certas mesmas imagens do tal blog pornografico que eu finalmente consegui fechar e que tambem apareceu envolvido na "maka de sanzala" que eles foram aprontar no blog Szavanna por causa da minha entrevista (sera' que acham que isso da' boa imagem aos Portugueses seja la' onde for?), seja precisamente o autor do tal comentario ao artigo do Eugenio Ferreira a que me referi... Sera' o "Moringue" colonial-fascista? Pergunto honestamente porque nao o conheco o suficiente e os seus autores operam todos sob anonimato!

Anonymous said...

Desculpem intrometer-me na conversa, mas com todo o respeito pelo senhor Denudado, cuja a “Matéria do Tempo” é pena ter acabado talvez antes do tempo, preciso de corrigir uma das suas frases assim: “Infelizmente para os portugueses, houve bloguistas racistas, pornográficos e colonial-fascistas de nacionalidade portuguesa que tiveram o azar de se virem meter com a Koluki e ela, como digna Mulher Africana que é teve que lhes dar a devida resposta”.

AC

Anonymous said...

Bon, pelo menos o discurso do Sarkozy demonstrou classe e character, uma coisa que muitos por muito que bradem aux ciels...

Koluki said...

AC: Pela parte que me toca, obrigada.


Canadien: d'ac!

EEMF said...

Conterrânea :

Venho por este meio dizer -lhe 3 coisas :

1º é que , suponho que o sabe bem, Eugénio Ferreira (1906-1998),meu Pai, faleceu há alguns anos . Por isso , agradecia- lhe penhoradamen te que não confundisse com Eugénio Monteiro Ferreira ,eu,autor do ar tigo a que teve acesso.Por favor , não me leve a mal , mas não confun da os dois pois ele não tem nada a ver com esse artigo .

2º sobre a transcrição que faz do que escrevi,há apenas um pormenor que também lhe agradecia poder aca tar, pois tem a ver com a natureza das coisas . Sobre a transição da escravatura para o capitalismo .
Tenha paciência :"escravatura na produção" não é o mesmo que trans crever apenas "escravatura ", pois muda tudo num texto , como tenho a certeza seguramente uma economista e poetisa sabe.

3º quanto aos comentários feitos
agradeço- os com toda a sincerida de , pois prefiro mil vezes que alguém discorde daquilo que escre vo(certamente não na forma e seja ou não por mim aceite), àquela ou tra gente , torpe e malabarista , pseudo - silenciosa , que vive ao longo da vida , a procurar pôr em choque cada diferença de opinião que descobre , por vezes para so breviver na sua cultural pregui cite aguda ou na sua mediocridade estrutural.

Na esperança que na nossa terra a democraticidade económica , políti ca , social e cultural , cresça , ao mesmo tempo que os justos sejam cada vez mais fortes e que os for tes sejam mais justos , subscrevo - me

Eugénio Monteiro Ferreira , 12 Julho 2010

Koluki said...

Resposta ao comentario de Eugenio Monteiro Ferreira aqui:

http://koluki.blogspot.com/2010/07/direito-de-resposta.html